Le Diable boiteux de Pest

Conversation avec Paul-Victor Desarbres et Guillaume Métayer, traducteurs du Coq de madame Cléophas (Circé, 2013) de Gyula Krúdy.

Gábor Orbán : Notre protagoniste (Pistoli) est déprimé à la suite de sa récente résurrection. (Normal.) Il se barricade chez lui puis part pour récupérer le coq de sa voisine (madame Cléophas). Dans une auberge, il croise une dame qui n’a rien à envier aux personnages féminins des premiers films d’Almodóvar. Elle lui raconte sa vie tumultueuse, riche en expériences (sensuelles) extrêmes. A la suite de ce (long) monologue, Pistoli repart chez lui, le coq retrouvé sous le bras. « Ne m’envoyez plus chercher un coq, car j’ai failli périr moi-même – grommela-t-il aux voisins, en verrouillant bien la porte de la maison », dit la dernière phrase du livre. « C’est quoi ce délire ? », aurait-on envie de demander.

Paul-Victor Desarbres : On pourrait encore ajouter : et ce coq qui s’appelle Thiénot… pourquoi pas Titi tant qu’on y est ? Maintenant encore, ce roman est pour moi une surprise, et je ne sais pas tout à fait comment le prendre. Je ne parle pas seulement de ce qui concerne le fond de l’histoire, mais aussi de la forme : on s’attend à voir les aventures du héros, Pistoli, en acceptant que le malheureux volatile ne soit qu’un prétexte, mais c’est l’inconnue étrange qui parle jusqu’à la fin ou presque pour raconter sa vie aventureuse. Mais ça marche ; Krúdy a l’art et la manière de mener le lecteur en bateau – quand même son héros ne s’appelle pas Sinbad. L’essentiel tient en une nuit, comme un rêve. C’est du délire, c’en est la quintessence, en peu de page. On pourrait en faire compliment à Krúdy : un peu moins d’un siècle après la parution, on ne ressent pas moins nettement l’étrangeté de ce rêve.

Guillaume Métayer : 
C’est une question très amusante qui résume bien la première réaction du lecteur. J’imagine que pour un Hongrois, votre jeu de mots (inconscient ?) « álmodó vár » doit résonner de manière assez fidèle à l’auteur de Az élet álom… De fait, il s’agit d’un livre déroutant, au sens propre et figuré. Son personnage principal, Pistoli, est un revenant qui ne revient que pour repartir, et ne repart que pour s’arrêter, obéissant à sa somnolente Rossinante. Ce fantôme qui aurait pu nous faire le récit de sa propre mort ne réapparaît que pour écouter le récit de la vie d’une autre personne. Et à peine Pistoli le séducteur nous est-il décrit comme un nouvel atrabilaire, qu’il devient débonnaire, et cherche à rendre service à une mère de famille, en partant à la recherche de son coq. Ce coq lui arrive comme par miracle, là où il ne le cherchait plus… Krúdy se joue de nos attentes avec maestria !

Surtout, que signifie ce coq perdu et retrouvé ? C’est, je crois, à la fois un prétexte et un symbole. Le coq est d’abord le point de fuite dérisoire du récit, un peu comme « les amours de Jacques » dans Jacques le Fataliste de Diderot. Il est le prétexte des digressions de l’auteur ainsi que d’une série de récits enchâssés, qui font de Krúdy un représentant fin de siècle du genre picaresque.

De ce point de vue là, le nom de Cléophas est intéressant. 

Un Cléofas apparaît dans un livre que Krúdy lui-même mentionne ailleurs avec éloges : Le Diable boiteux de Lesage(1707). Dans ce roman picaresque français du XVIIIe siècle, le personnage principal, qui se promène au-dessus de Madrid aux côtés d’un démon, se nomme précisément Don Cléofas (plus proche du Kleofas hongrois). Il s’agira aussi de diable dans le roman de Krúdy, avec la possession et l’exorcisme effectué par le charlatan Sziráki. Derrière Don Cléofas, il faut voir aussi toute une enfilade de nobles un peu vicieux, malheureux ou truculents auxquels Krúdy identifie son personnage, Don Quichotte, figure essentielle chez lui (que l’on pense à cette forme de donquichottisme qu’est l’antisémitisme d’Ónody dans L’Affaire Eszter Solymosi) – et bien sûr Don Juan, le séducteur (Don Cléofas commence sa carrière dans le livre de Lesage exactement comme Don Giovanni chez Mozart). Pistoli offre une synthèse des deux figures, et incarne à merveille ce « Don Quijuanchotte » inventé à son propre propos par Hermann Broch(1). Le héros retrouve en Kakuk son Sancho Panza (ou son Sganarelle), vieilli et apathique, à l’image de son maître désormais inerte et acariâtre. Là encore, par un jeu ironique très fin, Krúdy utilise le coq, oiseau symbole de virilité pour mettre en question celle de ce Pistoli ressuscité, mais pas du tout revivifié. Du reste, la virilité de Don Juan a toujours été incertaine, comme le savait Gregorio Marañón(2)…

András Kányádi parle à juste titre dans sa préface de la Bible pour comprendre le livre, et en particulier du pèlerin d’Emmaüs, mais nous pouvons citer aussi d’autres sources bibliques. Une tradition d’évangiles apocryphes raconte qu’Anne, la mère de Marie et donc grand-mère du Christ a épousé en secondes noces un Cléophas (sans doute par une confusion significative en termes symboliques avec Clopas). Ce Cléophas (ou Clopas) apparaît aussi dans l’Evangile selon saint Jean (19, 25), lorsque Jésus est sur la croix. Dans cette tradition, Cléophas est aussi le frère de Joseph, c’est-à-dire l’oncle de Jésus ! Il est donc à la fois deuxième mari de la grand-mère du Christ et le frère de son père, ce qui double sa parenté d’alliance à Jésus d’une parenté de sang en ligne indirecte… Quand on sait le rôle de la bâtardise dans la biographie de Krúdy, ce parent oublié du Christ n’a pu que le fasciner l’écrivain, d’autant plus que Pistoli, le personnage central du livre, est un ressuscité et que toute une partie du roman est un récit de pèlerinage marial (à Máriapócs).

Le symbolisme chrétien du coq renforce ces allusions subtiles de Krúdy. Le coq est bien sûr l’oiseau qui annonce le matin en se dressant sur son fumier, donc une allégorie de la résurrection de Pistoli, après la nuit de la mort et aussi la nuit morale de ses débauches. Le coq porte un message messianique à la fois du mariage et de l’alliance (que l’on pense à la célèbre chanson juive hongroise : « Szól a kakas már »). Il annonce une ère morale. Pourtant, ce coq ici ne réapparaît que par hasard, à la fin du récit d’une femme de mauvaise vie, ce qui ne laisse pas de poser bien des questions…

Enfin, on pense aussi bien sûr au reniement de saint Pierre, trois fois avant le chant du coq. Pistoli se dit « apôtre », mais c’est à ce moment précis que lui se renie et apporte moins une bonne nouvelle, mais bien plutôt une mauvaise humeur universelle…En somme, ce roman serait donc une sorte d’évangile apocryphe et subverti, l’histoire d’un ressuscité qui part chercher le coq d’une nouvelle mère de Marie… Fidèle à son esthétique picaresque, Krúdy brouille les pistes, déroute, pour nous faire réfléchir… Il me semble qu’il interroge la possibilité du repentir et de la régénération morale. Entre remords et nostalgie, Krúdy, fidèle à « l’ambiguïté romanesque » évoquée par Kundera, ne choisit pas. Les évocations de plaisirs fous et de festins baroques, dans une écriture de l’abondance qui repose sur l’accumulation, sont à la fois tentantes et dégoûtantes, indissociablement. C’est pourquoi l’autre texte biblique qui vient à l’esprit en lisant ce récit, c’est l’Ecclésiaste : « vanité des vanités », « fumée », « fumet » même… Cette métamorphose et même cette métempsychose d’un noceur en misanthrope semble presque indiquer davantange la lassitude morale, psychique et physique que la puissance réelle du repentir…

Gábor Orbán : « Dans ses innombrables nouvelles et romans, on a du mal à trouver des personnages complètement normaux » écrivait Aladár Schöpflin sur Krúdy (Nyugat, 1933. 10-11.) Le Coq de madame Cléophas est loin d’être une exception. Père de famille incestueux, faux mendiant/guérisseur sadomasochiste, acteur/faux-monnayeur devenu bourgeois respectable, les personnages étranges sont légions. De plus, ils ne sont jamais ce qu’ils semblent être, ils changent continuellement leurs masques. Un phénomène qui n’est pas sans rappeler la situation historique (quelque peu schizophrène) où le roman est né (peu après la chute de la République des Conseils, en 1919). « Si un jour chacun faisait ce qu’il désire secrètement : c’est alors que les mères de famille seraient surprises. », dit la dame au passé trouble. Vous pensez que le roman peut être considéré comme une critique de l’hypocrisie ambiante ?

Paul-Victor Desarbres : Krúdy décrit incontestablement des personnages dont chacun porte une brêche – des vrais fêlés. Je ne dirais pas que l’atmosphère du Coq retranscrive directement celle de 1920. Pistoli a vieilli, son retour accompagné d’une reclusion hors du monde est aussi la marque de son appartenance à une époque révolue tandis que fait irruption la Hongrie d’après-guerre. L’essentiel du récit porte sur un âge révolu, celui de la jeunesse de l’inconnue qui raconte sa vie. Pour moi, c’est un passé hors du temps que décrit Krúdy, une époque qui semble peuplé de ces êtres tordus pour lesquels il a une sorte de tendresse ou de prédilection. Et c’est en effet un esthète en la matière : il nous présente des hypocrites de haut vol, des comédiens (c’est le premier sens d’hypocrite en grec), des charlatans, des arnaqueurs, des baratineurs, des êtres étranges qui ont un visage de représentation et une face cachée. Chaque caractère paraît réversible. Mais il me semble bien vrai qu’en jouant aux spécialistes ès êtres bizarres ou déroutants, Krúdy veuille faire regarder un jeu de masques qui est aussi celui de la société hongroise, et sans doute la schizophrénie ambiante qui ne cesse pas, bien au contraire s’accroît, sous la Hongrie de Horthy. 

Guillaume Métayer : C’est une question très difficile. Dans le thème du retour du mort, même si Krúdy le traite très différemment, comme dans celui des mutilations, il y a peut-être aussi une imprégnation inconsciente du contexte des années qui suivent la Grande Guerre. Il est clair en tout cas que Krúdy est un maître de l’évocation qui est aussi révélation et dévoilement, pas seulement nostalgie enchanteresse. J’ai toujours été impressionné par sa capacité à montrer les coulisses des choses et des personnes, avec une indéniable prédilection pour tout ce qui est sulfureux et en particulier les traces du sulfureux qui sont les troubles « madeleines » de ce vrai faux Proust hongrois. Il y a certainement un goût d’explorer et d’exhiber tout ce qui se cache derrière la façade bourgeoise des immeubles et des existences, une tentation de démasquer qui est un geste fondamental de la littérature, afin aussi de pouvoir y substituer à ses propres masques…

Mais ici encore, nous retrouvons Le Diable boiteux de Lesage. Krúdy disait dans sa chronique « La Ville aux femmes dormantes » (« Az Alvó nők városa ») : « Quel dommage, que le diable boiteux n’a jamais fait route à Pest. J’aurais été, moi, le jeune écolier et de la basilique ou de la rouge tour des Jésuites, j’aurais observé à mes pieds les secrets de Pest »(3). En somme, il aurait été Don Cléofas.

Or, le Diable Boiteux, alias Asmodée, se décrit à l’écolier d’Alcala d’une façon qui rappelle le roman du Hongrois : « Je fais des mariages ridicules, je marie des barbons avec des mineures, des maîtres avec leurs servantes, et des filles mal dotées avec de tendres amants qui n’ont pas de fortune. C’est moi qui ai introduit dans le monde le luxe, la débauche, les jeux de hasards et la chimie »(4). Ce diable claudicant, qui est aussi une incarnation d’Éros, semble sorti tout droit, lui aussi, de la cour des miracles et de la galerie de grotesques krúdyenne, comme dans l’attente d’un miracle marial : « une figure d’homme en manteau de la hauteur d’environ deux pieds et demi, appuyé sur deux béquilles. Ce petit monstre boiteux avait des jambes de bouc […] le nez fort écrasé(5)» . Mieux, voici comment il est dépeint, toujours dans le premier chapitre : « Ce gracieux Cupidon avait la tête enveloppée d’une espèce de turban de crépon rouge, relevé d’un bouquet de plumes de coq et de paon »(6)…

Tout est difforme aussi chez Krúdy, vu par le trou de la serrure ou dans le regard du débauché mal repenti. Délivré des illusions du désir, Pistoli découvre la grimace des personnes et des choses, perd le sens de la beauté que le désir prête au monde. Le paroxysme de cette monstruosité est incarné par la cour des miracles de Mariapócs. Ce monde de miraculés grotesques est bien sûr, comme la séance d’exorcisme sadomasochiste qui se termine par l’apparition d’un bouc noir, la caricature (la grimace, justement) de la résurrection et régénération de Pistoli.

Or, dans cette esthétique baroque, le regard ne perce le théâtre du monde que pour découvrir un miroir : le héros se revoit lui-même dans le récit de cette dame sans nom. Parce qu’elle est à la fois une Pistoli au féminin et aurait pu être une conquête de l’ancien burlador magyar. C’est ce qu’impliquent les remarques sur sa banalité, qui désole l’homme à femmes blasé, amené ainsi à « fai[re] réflexion »(7) sur ses anciennes pratiques séductrices. La vieille femme au miroir est un thème classique de « vanités » et le coup de maître de Krúdy est de nous montrer un vieux Don Juan au miroir d’une vieille séductrice sentimentale, insistant peut-être par là, à nouveau, sur la féminité de Don Juan…

Pour introduire une dissymétrie, cette femme n’a connu le véritable amour que sous une forme platonique avec un poète évaporé – dont toutefois on se demande si le coq qu’il a offert à la dame, baptisé « Károly » comme lui, n’est pas celui même qui revient à Pistoli à la fin du récit. Comme une apparition. Comme si les frontières entre mémoire et présent, récit et réalité étaient soudain effacées. Le jeu de miroirs se multiplie, et c’est ce qui nous déroute, mais aussi doit nous aider à retrouver notre chemin dans cette œuvre étrange.

Gábor Orbán : Zoltán Kőrösi prétend que le monologue du Coq de madame Cléophas, composé d’un savant mélange de phrases longues et courtes, est une bravoure rythmique-linguistique (Krúdy Gyula lélegzete, Kalligram, 2011). Krúdy y aurait réussi l’exploit que tous les romanciers cherchent à obtenir : le mariage parfait du langage soutenu et du langage parlé. Qu’est-ce que vous pensez de sa langue ? Quelles difficultés vous avez rencontré lors de sa traduction ?

Paul-Victor Desarbres : Il me semble que ce mélange des niveaux de langue et des rythmes de phrase décrit par Kőrösi joue surtout à l’avantage des longues phrases baignant dans un certain lyrisme ; par contraste, les phrases plus courtes et « prosaïques » permettent de ménager une sorte de respiration, elles s’accordent avec une certaine grisaille de ce récit, marquent une progression de cette histoire, ou mettent en avant les motifs peu avouables. Quant au style en général, Krúdy est particulièrement fertile en comparaisons, et c’est précisément un des aspects de sa prose qui est particulièrement aisé à traduire en français. Mais il y a aussi une sorte d’impressionnisme, ou plutôt un sens du détail décrit en l’absence de tout contexte qui rend l’interprétation difficile, et la traduction un peu incertaine. C’est peut-être d’ailleurs ce qui contribue à donner l’impression que ce roman est une sorte de rêve. À cela s’ajoutent des difficultés plus classiques : les références à des réalités sociales ou matérielles propres à l’époque de Krúdy (la kasszírnő dans un salon de thé…), mais on peut trouver des solutions acceptables de traduction.

Guillaume Métayer : La langue hongroise est extraordinaire. J’ai toujours l’impression qu’elle construit un monde parallèle, immense, une sorte de cathédrale de Gaudi, si l’on veut, et que ce mirage signifie pourtant, une fois le charme retombé et le sens sédimenté, des choses si simples, presque plates en français… Avec Krúdy ce sentiment est décuplé et la traduction est toujours frustrante. En même temps, Krúdy recourt souvent, on l’a vu, à l’accumulation, c’est-à-dire souvent à la simple juxtaposition : en ce sens, nous n’avons pas eu trop de difficultés du point de vue grammatical. Mais je dois dire que dans les cas litigieux, nous avons été utilement épaulés par András Kányádi.

Gábor Orbán : C’est vous qui avez choisi de traduire cet ouvrage de Krúdy ? Si oui, quels étaient les critères de votre choix ? Qu’est-ce qui vous a attiré dans le roman ? 

Paul-Victor Desarbres : J’ai pour ma part une affaire personnelle à régler avec les coqs. Pour le reste, je connaissais déjà Tournesol ou Héliotrope, où paraît aussi Pistoli. L’art de la comparaison de Krúdy me plaît tout particulièrement. C’est András Kányádi qui m’a suggéré ce roman, et j’ai été séduit sans doute par l’exotisme que j’y ai trouvé, par la langue, par l’humour légèrement grinçant et par ce qu’il y avait d’insaisissable et de complexe dans ce récit. Si l’on ajoute à ça la brièveté, la lecture du Coq m’a donné l’impression d’avoir affaire à un Krúdy concentré.

Guillaume Métayer : Paul-Victor et moi avons été mis en relation il y a deux ans par un ami commun, Donatien Grau. Nous avons tout de suite pensé qu’il serait intéressant de tenter l’expérience d’une traduction à quatre mains. Pour ma part, traduire Krúdy a toujours été un fantasme, car je traduis surtout de la poésie. Nous avons commencé par traduire le début ensemble et j’ai été tout de suite accroché par ce roman. De fait, la première phrase est un sommet, à faire pâlir les chercheurs d’incipit et de « longtemps je me suis couché de bonne heure » qui peuplent nos rentrées littéraires : « Pistoli ne parlait jamais du temps qu’il avait passé dans l’au-delà ». Après ça, comment ne pas continuer ?
 

Gábor Orbán

 

(1) Hermann Broch, Autobiographie psychique ; trad. de l’allemand par Laurent Cassagnau, Paris, l’Arche, Collection « Tête-à-tête », 2001.
(2)  Don Juan et le donjuanisme, Marie-Berthe Lacombe (trad.), Paris, Stock, 1958.
(3) « Mily kár, hogy a sánta ördög sohasem vette útját Pestre. Én volnék a fiatal tanuló és a bazilikáról, vagy a jezsuiták vörös tornyáról meglátnám magam alatt Pest titkait ».
(4) Le Diable Boiteux, Flammarion, « GF », présentation, notes, annexes, chronologie et bibliographie par Béatrice Didier, 2004, p. 35.
(5 ) Le Diable Boiteux, op. cit., p. 37.
(6 ) Ibid., p. 38.
(7)  Plus authentiquement peut-être que le séducteur de Molière (Dom Juan, I, 3).