« Le mulot menteur », adaptation d’une fable éponyme d’Ervin Lázár est dans les salles françaises depuis février.
« Andrea Kiss, réalise un film enjoué et drôle, vif et gai, adapté d’une fable d’Ervin Lázár où la morale se retourne comme un gant. Le Mulot Menteur, court métrage d’une vingtaine de minutes réalisé en papier découpé et colorié – une technique réjouissante qui, par ses imperfections et artisanat, donne au film une irrégularité humaine et vivante – se construit assez simplement sur une série de rebondissements qui suivent le chemin d’un petit mulot, menteur comme un arracheur de dents. » (Anne Feuillère)
« À cinq ans, je reçus Le Mulot menteur comme cadeau d’anniversaire. Je fus tout de suite enchantée par l’histoire et l’atmosphère qui s’en dégageait, au point que le livre devint l’une de mes histoires préférées.
Mon objectif principal : exploiter autant que faire ce peut l’humour, les jeux de mots, la poésie du texte original en même temps que de développer un graphisme adapté à l’histoire. L’utilisation de l’aquarelle pour les décors me permet de rendre toute la subtilité des atmosphères nocturnes que l’on trouve tout au long du récit.
Les personnages sont comme des petits lampions qui se détachent de cette enveloppe nocturne. Ils s’imposent à la fois par la lumière et les couleurs chaudes qu’ils emmènent avec eux et par la présence des dialogues ; et c’est là un aspect très important du film : les histoires dans l’histoire, la magie des mots qui sont comme autant de lucioles qui peuplent la nuit. »
(Andrea Kiss)