Guillaume Métayer, né à Paris en 1972, est chercheur au CNRS. À côté de ses travaux d’historien des idées et de la littérature (Nietzsche et Voltaire, Flammarion, 2011, prix Émile Perreau-Saussine; Anatole France et le nationalisme littéraire, Le Félin, 2011, prix de l’essai de la Revue des deux mondes et prix Henri de Régnier de l’Académie française), il a publié des poèmes (Fugues, Aumage, 2002; Libre jeu, Caractères, 2017) et est traducteur littéraire de l’allemand (Nietzsche, Kafka…), du slovène (Ales Steger, Le Livre des choses, Circé, 2017, en collaboration avec Mathias Rambaud) et surtout du hongrois.

Il a notamment traduit István Kemény (Deux fois deux, Caractères, 2008, Prix Bagarry-Karatson), Attila József (Ni père ni mère, 2010), Krúdy (Le Coq de madame Cleophas, Circe, 2013, en collaboration avec P.-V. Desarbres), Sándor Petőfi (Nuages et autres poèmes, Sillage, 2013), Krisztina Tóth (Code-Barres, Gallimard, 2014) et dirigé l’anthologie collective Budapest 1956. La révolution vue par les écrivains hongrois, Le Félin, 2016).