Dans le huis clos infernal d’une ville ravagée par la guerre nucléaire qui oppose Russie et États-Unis, un jeune garçon erre. L’adolescent avait quitté le refuge où il avait trouvé abri avec ses amis pour aller décrocher, par curiosité plus que par compassion, un parachutiste américain blessé, suspendu aux poutres d’une maison éventrée. À son retour, le refuge a été bombardé, tous sont morts et son petit frère Théo a disparu. Flanqué du parachutiste, avec la crainte permanente de rencontrer des soldats ou des mutants irradiés évadés de la “Zone rouge”, le narrateur se met en quête de Théo sous les bombardements et les tirs d’armes automatiques.
Roman postapocalyptique sur lequel plane l’ombre tutélaire de Cormac McCarthy, roman d’errance et de nuit, La Guerre après la dernière guerre imagine l’humanité d’après la fin de la civilisation. La cendre a enseveli la ville comme la guerre a enseveli le temps. Reste l’obligation, impérieuse, vitale, de retrouver l’espoir.
Traduit par Natalia Zaremba-Huzsvai et Charles Zaremba
Editions Actes Sud, 2019